Hector Guimard

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2013-08-20 12.31.22

Adeline et Hector Guimard

1867 : Naissance d’Hector Guimard à Lyon.

1882 : Entre à l’Ecole nationale des Arts décoratifs à Paris.

1885 : Entre à l’Ecole des Beaux-Arts, dans la section architecture, mais n’obtiendra pas son diplôme d’architecte.

1888 : Première commande pour un restaurant café-concert dans le XVIème arrondissement parisien, Au Grand Neptune.

1889 : Pavillon de l’électricité, d’inspiration néo-gothique, présenté dans le cadre de l’Exposition universelle à Paris.

1891 : Hôtel particulier pour Charles Camille Roszé, 34 rue Boileau, Paris.

1893 : Hôtel Jassedé, 41 rue Chardon-Lagache, Paris, où se révèle déjà le goût de Guimard pour le mélange des matériaux : pierre meulière, pierre de taille, briques colorées et émaillées. La façade s’anime grâce à un jeu sur les ouvertures (fenêtres décalées de l’escalier).

1894 : Voyage d’étude en Angleterre et en Ecosse.

1895 : Ecole du Sacré-Coeur, 9 avenue de la Frillière, Paris, où l’on décèle l’héritage d’Eugène Viollet-le-Duc : l’emploi de béquilles de fonte soutenant le bâtiment est assez proche d’un dessin des Entretiens sur l’architecture.
Lors d’un voyage en Belgique, rencontre l’architecte Victor Horta, qui a réalisé en 1893 la première construction Art Nouveau, l’hôtel Tassel.
Début du projet du Castel Béranger, 16 rue La Fontaine, Paris, un immeuble de rapport à loyers modérés comprenant 36 appartements, commandé par Elizabeth Fournier. Dans cet édifice qui marque un tournant de la carrière de Guimard, l’architecte affirme son refus de la planéité, de la symétrie, et d’une façade qui dissimulerait les volumes et la disposition intérieure.

1896 : Villa Berthe, aussi appelée La Hublotière, Le Vésinet.

1898 : Publication de L’Art dans l’habitation moderne. Le Castel Béranger. Œuvre de Hector Guimard, présentant une série de vues extérieures et intérieures du Castel Béranger, Guimard étant également l’auteur du décor intérieur : mobilier, papier peint, mosaïque, vitraux, cheminées.
A Lille, construction d’un magasin et d’une maison pour le négociant en céramique et spécialiste de laves émaillées Louis Coilliot. Guimard joue avec la profondeur et le vide aux niveaux supérieurs du bâtiment.

1899 : Le Castel Béranger obtient une médaille d’or au concours de façades de la ville de Paris.
Exposition portant sur le Castel Béranger et conférence de Guimard dans les salons du journal Le Figaro, où il déclare :  » J’aime l’architecture, et si je l’aime, c’est parce qu’elle comprend, dans son essence, dans sa formule, dans sa fonction et dans toutes ses manifestations, tous les autres arts, sans exception « .
Conception du Castel Henriette à Sèvres (agrandi en 1903, détruit en 1969), comportant une étonnante tourelle-donjon, et de la Villa la Bluette, à Hermanville, dans le Calvados, dans l’esprit des villas normandes par l’utilisation de pans de bois colorés bleus.
La tombe que Guimard réalise pour la famille Ernest Caillat au cimetière du père Lachaise à Paris épouse les courbes de l’Art Nouveau.

1900 : Projets et modèles pour les édicules et entourages des stations du métropolitain parisien, ouvert pour l’Exposition universelle. Guimard utilise pour l’occasion de la fonte de fer et des panneaux de lave émaillée.
Dans le cadre de l’Exposition universelle, Guimard présente différentes réalisations concernant l’aménagement intérieur (mobilier, papier peint décoratif, vitraux, tapis, cheminées, vases, flacons de parfum…).

1901 : Inauguration de la salle Humbert de Romans, 60 rue Saint-Didier, Paris, une salle de concert de 1200 places, où les matériaux métalliques jouent avec l’équilibre.

1902 : Difficultés financières entre Guimard et la compagnie du Métropolitain, qui aboutissent rapidement à une rupture, même si la compagnie continue d’utiliser les modèles d’entourages simples donnés par Guimard jusqu’en 1913.
Entrepôts Nozal, Saint-Denis.

1903 : Présente le pavillon  » Le Style Guimard  » à l’Exposition internationale de l’habitation au Grand Palais à Paris. Fait éditer une série de vingt-quatre cartes postales représentant ses œuvres et portant la mention de  » Style Guimard « .
Conception du Castel Val à Auvers-sur-Oise, bâti en ciment armé et orné de grès réalisés par le céramiste Bigot, ainsi que la villa La Surprise à Cabourg.

1904 : Hôtel particulier pour Léon Nozal, 52 rue du Ranelagh, Paris.
Castel d’Orgeval, Villemoisson-sur-Orge.

1905 : Immeubles de rapport, avenue de Versailles, Paris.

1908 : Le Chalet Blanc, Sceaux.

1909 : Mariage avec l’artiste peintre Adeline Oppenheim. Plans pour son hôtel particulier, 122 avenue Mozart, Paris, comprenant l’agence de l’architecte au rez-de-chaussée, les appartements privés et l’atelier de sa femme aux étages. L’intérieur est également pensé et conçu par Guimard.

1910 : Hôtel Mezzara, 60 rue la Fontaine, Paris, pour un industriel du textile, Paul Mezzara, dont le vaste hall d’entrée est éclairé par une verrière colorée. Aujourd’hui l’hôtel conserve encore des éléments du décor conçu par Guimard, en particulier le mobilier de la salle à manger.

1911 : Immeubles rues Agar, La Fontaine et Gros, Paris.

1913 : Synagogue, 10 rue Pavée, Paris, où Guimard emploie le ciment armé.

1920 : Dépôt de brevets pour la conception de pavillons standardisés, qui permettent un montage sur place sans avoir recours à du matériel ou à de la main d’œuvre spécialisés.

1921 : Projet d’hôtel particulier, 3 square Jasmin, Paris, construit en éléments standardisés.

1925 : Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, Paris. Guimard y présente une mairie de Village français, réalisée en éléments standardisés.

1926 : Immeuble, 18 rue Henri-Heine, Paris, où l’élan vertical est clairement affirmé. Guimard s’installe dans l’un des appartements à partir de 1930.

1927 : A Paris, la gare de métro de la station Etoile, conçue par Guimard, est démontée.

1929 : Obtient la Légion d’honneur.

1930 : La Guimardière, maison de campagne de Guimard à Vaucresson, réalisée à partir de pans de brique et tubes de ciment Eternit.

1938 : Guimard part vivre aux Etats-Unis avec sa femme, d’origine juive.

1939-45 : Seconde guerre mondiale. Au début des années 1940, destruction des archives de l’agence Guimard à Paris à la suite d’une mesure de protection visant à éliminer dans les greniers tout matériau inflammable en cas de bombardement.

1942 : Mort de Hector Guimard à New York.

1948 : Mme Guimard propose à l’Etat français l’hôtel particulier de Guimard du 122 avenue Mozart. L’Etat français refuse ce don.

1960 : Exposition Les Sources du XXème siècle – Les Arts en Europe de 1844 à 1914 au musée national d’Art moderne de Paris.

1962 : Démolition à Paris à la station Bastille de la gare conçue par Guimard.

1970 : Le Museum of Modern Art de New York consacre une exposition à Hector Guimard.

1971 : Exposition Pionniers du XXème siècle – Guimard –Horta – Van de Velde au musée des Arts décoratifs à Paris.

1992 : Exposition Guimard au musée d’Orsay à Paris.

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